Dans le cadre du  lancement des financements du Blue Bond (Obligations Bleues) au Gabon, le Fonds de Préservation de la Biodiversité au Gabon (FPBG) a organisé, le 19 mai 2024, un atelier de formation dédié au Système de Gestion Environnemental et Social (SGES). Cet atelier s’est tenu sous la présidence de Mme Yasmine TCHOUA, Directeur Général du FPBG.

Un outil structurant pour des projets responsables

Le SGES constitue un outil stratégique et opérationnel central pour le FPBG. Il permet d’intégrer l’identification systématiquement les dimensions environnementales et sociales dans toutes les phases des projets financés, depuis leur conception jusqu’à leur mise en œuvre sur le terrain. En dotant ses parties prenantes de cet outil, le FPBG entend prévenir les risques, réduire les impacts négatifs potentiels et maximiser les retombées positives des projets pour la biodiversité et les communautés locales.

Cette session visait à :

  • Faciliter l’appropriation du SGES par les membres de l’Unité de Gestion de Projet Blue Bonds (UGP- BB);

  • Renforcer les capacités en matière d’analyse des risques et d’application des mesures d’atténuation environnementales et sociales;

  • Introduire les outils pratiques de suivi et d’évaluation mis à disposition par le SGES.

Une approche méthodologique interactive

Animés par Jacques Daniel Elong et Dikenane Kombila, l’atelier a combiné des exposés théoriques en matinée et des exercices pratiques au cours de l’après-midi. À l’aide de supports visuels, de quiz interactifs et de mises en situation, les participants ont exploré les différents modules du SGES :

  • Introduction au SGES et rappel des principes de sauvegardes environnementales et sociales ;

  • Présentation des Normes de Performance de la SFI (Société Financière Internationale) et autres cadres de référence ;

  • Décryptage des procédures de catégorisation des projets, d’évaluation des risques, et de mise en œuvre des plans de gestion ;

  • Prise en main des outils du SGES : listes d’exclusion, canevas d’évaluation, plans d’action environnementaux et sociaux (PAES), mécanismes de gestion des plaintes, etc.

Des échanges constructifs ont enrichi les sessions, abordant notamment l’ajustement du processus de financement pour plus de transparence budgétaire, l’illustration des critères d’exclusion relatifs aux droits humains, ou encore l’intégration d’un glossaire pour une meilleure compréhension des termes techniques.

Conclusion

À travers cet exercice de renforcement de capacités, le FPBG réaffirme sa volonté de promouvoir une gestion rigoureuse, transparente et inclusive de l’impact environnemental et social des projets soutenus. En s’alignant sur les meilleures pratiques internationales, il pose les bases d’une gouvernance exemplaire, au bénéfice du patrimoine naturel gabonais et des communautés qui en dépendent.